Ce petit bonhomme têtu et infatigable qui pousse et repousse son rocher vers le sommet, le regarde débouler, le suit et le remboule.
Ce petit bonhomme qui vit et lutte, de chute en gravissement, de rechute en remontade.
Quelque chose en toi de Sisyphe. Depuis des mois et des jours, ainsi têtu et infatigable. Sans colère, sans violence. Car ni colère ni violence ne changent rocher ni montagne. Elles sont justes bonnes à te ronger et anéantir.
En nous, Sisyphe, avec failles de terreurs et sidérations, brèches de vies, de joies, de larmes, de rires même. Déterminés à la lutte et fiers de l’être.
Pas le choix. On s’amuse de sa peine et on parie que le ciel existe, bleu.
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